Source: https://www.midilibre.fr/2019/09/11/recycler-des-bouteilles-en-plastique-a-lhypermarche,8405929.php
Dans la galerie marchande, une machine donne en échange des centimes d’euro.
Depuis la mi-août, les clients du centre Leclerc ont eu la surprise de découvrir dans la galerie marchande une curieuse machine qui avale les bouteilles plastiques et leur rend en échange quelques centimes d’euro.
Ce vendredi 6 septembre, l’initiative avait attiré la chaîne de télévision régionale Via Occitanie, venue faire un reportage sur cette installation prometteuse de recyclage. Didier Perrin : « Avant d’être patron nous sommes citoyen et nous constatons que la moitié des bouteilles plastiques distribuées ne sont pas récupérées, donc nous nous sommes dit qu’avec un système incitatif comme la machine Cycleen nous le proposait, ça pouvait être intéressant de démultiplier ça dans les magasins du Sud-Ouest dans un premier temps puisque la première machine a été installée à Castel Sarrazin, trente-deux magasins sont équipés et deux de plus le seront en fin d’année. Ça nous permet, sur notre site protégé du Salagou, l’un des plus remarquables, d’essayer de récupérer un maximum de ces bouteilles en plastique vides qui sont un fléau. »
Des bons d’achat ou des dons à des associations
Pour les centres Leclerc, l’objectif à terme est d’organiser un cercle vertueux qui permettra, en tant que producteurs de ces bouteilles de les récupérer, les reconditionner et d’en refaire de nouvelles avec le plastique récolté. Aujourd’hui, Leclerc Salagou les envoie à sa Centrale d’achats de Toulouse avec une empreinte carbone nulle, puisque les camions qui viennent le livrer repartent parfois à vide. Les palettes sont ensuite envoyées vers une usine de retraitement, au plus proche de la Centrale. Le fonctionnement : la grande bouteille rapporte deux cents et la petite un cent en bons d’achat directement aux caisses ; sinon il est possible de faire un don à une association partenaire des centres Leclerc. Didier Perrin ajoute que l’on a meilleure conscience en ne jetant pas ces bouteilles dans la nature et en étant certain qu’elles seront retraitées et un touriste Breton, sur le départ, témoigne du fait que, dans son enfance, les bouteilles de lait ou de limonade étaient consignées et qu’avec ses camarades, il était heureux lorsqu’il en trouvait une abandonnée qu’il rapportait à l’épicerie en échange de quelque bonbon.
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